Une guitare, quatre corps, quatre voix, des machines, discrètes. Ça explose.
Major Dubreucq cache mal sa tendresse, chacun de ses ricanements sonne comme un cri d'amour. Avec ses hôtesses de l'air, ils abandonnent leurs corps ordinaires à des costumes trop petits, mélangeant sans vergogne raffinement et mauvais goût, bossa nova et electro cheap tunes. Tout est simple dans leur spectacle, les textes flottent dans l'espace, désarmants de franchise, drôles, clairvoyants. Il y a de l'ivresse dans cette poésie, un peu glamour, un peu triste.