Fu gu Mango est la preuve que l'époque n'est pas à la défiance ni au repli sur soi. Depuis Bruxelles, le combo chimiste assemble et brasse ses mélodies aux pulsations africaines, faisant de la capitale belge le nouveau point de convergence entre l'afro beat et la pop. « On aime autant Danye l Waro que The Knife, Peter Gabriel que Glass Animals », clame Vince, chanteur de cet ensemble capable de souffler le chaud et le froid avec virtuosité.
Les sce nes et festivals qu'ils ont écumés (Eurosonic, le Printemps de Bourges, Boomtown, Europavox, le Paléo Festival, Dour Festival, Nuits Botanique, Les Ardentes, Maanrock, ... ou bien une tournée dans les Balkans ou ils croiseront notamment Django Django) résonnent encore des coups de boutoir deMango Chicks, premier EP paru en 2016. Les promesses de ce premier opus sont désormais en passe d'eÌ‚tre tenues par Alien Love, leur tout premier album.
Le voyage sonore démarre sur les terres de Luuk Cox (Shameboy), réalisateur de cet album (architecte entre autres de Stromae, Girls in Hawaii ou Roscoe), il s'est poursuivi entre les mains de Ash Workman qui en a assuré le mixage (et dont les talents de pisteur ont révélé Christine and the Queens ou sublimé tous les albums de Metronomy depuis English Riviera en 2011), et il s'ache ve enfin par le mastering d'Alex Gopher à qui Alien Love doit son homogénéité.
Un premier single voit le jour : BLUE SUNRISE. Une très belle introduction pleine de pas de danse et percussions, dans une production moderne et pop, accompagnée d'un refrain entêtant.